En cas de crise globale majeure ?

Les catastrophes écologiques et naturelles sont certes possibles, mais les catastrophes globales les plus probables dans les prochaines années sont avant tout humaines : guerres, embargos, crises économiques.

Celle qui nous semble la plus inévitable et réaliste est celle de l'effondrement du dollar. Voilà qui déclencherait une crise économique majeure sans précédent, probablement beaucoup plus importante que celle de 1929 car le monde est beaucoup plus inter-relié et global qu'à l'époque.

Le scénario catastrophe n'est pas très difficile à imaginer :

• le dollar ne vaut plus rien
• par onde de choc, l'Euro s'effondre, ainsi que les autres grandes monnaies
• les échanges sont gelés, les banques ferment ainsi que les magasins et l'économie marchande dans son ensemble
• la production d'énergie ainsi que les besoins fondamentaux (nourriture, transports, santé, etc) ne sont plus assurés

Les ramifications des conséquences d'une telle crise sont évidemment impossibles à prévoir. Ce qui est par contre tout à fait prédictible, c'est que les personnes devront se tourner vers les ressources locales (énergie, nourriture, toit) afin d'assurer leur survie immédiate. Que la crise dure quelques semaines ou quelques années, le passage à une économie locale sera donc incontournable.

Sans entrer dans un catastrophisme paranoïaque, nous postulons deux choses à Angenius :

• il est sage et responsable de se préparer aux accidents de l'existence. Nous le faisons tant bien que mal à titre individuel, nous devons également le faire au niveau collectif.
• même si une telle catastrophe ne se produit pas, nous ne pouvons pas nous tromper en nous préparant à des économies locales, solidaires et interdépendantes, car celles-ci participent du développement durable.

Que l'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit nullement de revenir à la vie de village d'antant. Il s'agit simplement de réconcilier le local et le global. Il est en effet absurde – et pas durable ! – de consommer à outrance des ressources venues de l'autre côté de la planète alors que nous les avons autour de nous. Le bien consommer, c'est tout sauf le consumérisme.

Notre engagement pour y faire face

En cas de crise financière, les cellules préparées au développement durable peuvent directement se mettre en action autour des grands domaines du développement durable (eau, nourriture, énergie, logement, transports, internet, etc). Ce sont tous les projets orientés vers le métabolisme et modes de vie durables, fondés sur des collectifs solidaires et variés (biodiversité écologique et sociale), par opposition aux sites spécialisés type pôles de compétitivité fondés sur des regroupements monolithiques de producteurs (concentration de quelques espèces).

Voir projets pilotes Saint etienne?, Passeport pour la planète?, Nord Pas de Calais?...