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Introduction travaux EE Cédric du MonceauRetour au sommaire Introduction![]() Cédric Du Monceau,Directeur Général du WWF-France « Le WWF souhaite l’adoption de l’empreinte écologique comme indicateur du troisième pilier du développement durable » Depuis Rio, en passant par Johannesburg, le monde semble enfin graduellement réaliser que la hiérarchie de nos valeurs sociétales est inversée. On parle depuis peu de développement durable, ou soutenable. Quel que soit le mot, il admet ainsi en creux, par le non-dit, que le développement tel qu’on l’a connu pendant ces dernières décennies n’était pas viable ! Pour une prise en compte des limites de la Biosphère.Depuis son origine, au début des années 60, le WWF se consacre à la protection de la vie animale et végétale sur terre. La biodiversité, ce patrimoine génétique qui a mis des milliards d’années à se créer, vient pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité à disparaître directement sous l’emprise de l’activité humaine, plus rapidement qu’elle ne se crée. La vie sur notre vaisseau spatial terre est unique, fragile et limitée. Le défi de notre génération et des générations à venir est d’en prendre conscience et de trouver, inventer, développer un système sociétal permettant une cohabitation harmonieuse entre la puissance acquise par l’homme – par exemple sa capacité de gérer la puissance de l’atome et les modifications génétiques - et la fragilité des écosystèmes terrestres. Vers une autre mesure du développementLe PNB (Produit National Brut) semble être l’inconditionnel indicateur de la performance de nos sociétés. Or, cet indicateur qui fut adopté relativement récemment dans l'entre deux guerres est très imparfait et ne mesure que ce qui est quantifiable dans la valeur argent, moyen que l’homme a créé pour communiquer, échanger, mais qui contrairement au patrimoine naturel n'est pas essentiel pour l’existence de la vie sur terre. Le WWF s’appuie pour sa part sur l’empreinte écologique, qui est une mesure concrète puisqu’elle est basée sur le nombre d’hectares disponibles pour permettre une cohabitation de plusieurs milliards d’habitants. Pour faire en sorte que l’environnement, troisième pilier du développement durable, puisse bénéficier d’un instrument de mesure concret et accepté par tous, le WWF souhaite que l’empreinte écologique devienne un indicateur de mesure de gestion politique de la performance de l’activité humaine, au même titre que le PNB. Cela devrait permettre d’offrir aux politiques un instrument de mesures qui redonne du sens à leur action en réaffirmant une hiérarchie de valeurs qui mette le respect de la vie en premier. Un changement nécessaire de système de pensée.Albert Einstein disait que « nous ne pouvons pas résoudre un problème avec le système de pensée qui a créé le problème. Il faut donc changer de système de pensée pour y parvenir.» C’est dans cet esprit, et avec cet objectif que le WWF a lancé ce travail sur l’empreinte écologique : afin qu’une prise de conscience soit faite et qu’une nouvelle pensée puisse émerger. Nous remercions la Caisse d'Epargne et Gaz de France, grâce à qui le WWF a pu travailler sereinement sur l'empreinte écologique, ainsi que toute l'équipe d'Angenius et du WWF qui oeuvre à ce projet. Bonne lecture. Retour au sommaire
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Empreinte écologique
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