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Témoignage colloque EE Daniel LebègueRetour au sommaire Témoignages d'experts au colloque sur l'empreinte écologique du 06 octobre 2004Daniel Lebègue, président de l’IDDRI (Institut du Développement Durable et des Relations Internationales) « Les promoteurs du développement durable ont gagné la bataille des idées, mais ils n’ont pas encore convaincu les responsables politiques de les traduire en action dans leurs stratégies. Il y a besoin pour cela d’outils concrets. Ces travaux en constituent une étape importante. » Le développement durable : victoire dans la bataille des idées…Les concepts de bonne gouvernance, de responsabilité sociétale, de capital humain et écologique s’imposent progressivement partout dans le monde. La bonne gouvernance, entendue comme transparence, intégrité, équilibre des pouvoirs et des contre-pouvoirs en matière de décision publique ou privée, est en train de devenir une valeur universelle. La Banque Mondiale et les banques régionales de développement font ainsi de la bonne gouvernance des pays l’alpha et l’oméga pour décider d’intervenir en finançant des projets d’investissement. Il est aussi très frappant de voir que des pays aussi différents que le Brésil, la Chine ou l’Afrique du Sud viennent de modifier leurs droits des sociétés pour y inscrire les principes de la bonne gouvernance. Un débat au sein de l’association des grandes entreprises françaises avait débouché il y a dix ans sur la conclusion que l’entreprise n’a pas à être citoyenne, et qu’on attend uniquement d’elle qu’elle maximise la création de valeur pour ses actionnaires. Aujourd’hui, plus un seul chef d’entreprise n’oserait remettre en cause la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise. Enfin, l’idée qu’une démarche, un plan d’action de développement durable est créateur de valeur pour une entreprise, et pas seulement de valeur humaine, sociale, mais dans le moyen terme créateur de performances économiques, est une idée qui est aujourd’hui acquise. Le développement durable, c’est en effet bien gérer ses risques, bien gérer ses ressources, rendre une entreprise plus attractive pour ses salariés, pour ses clients… La bataille des idées est donc dorénavant gagnée. Pourtant, dans le monde public ou économique, ce ne sont pas encore les valeurs, les objectifs du développement durable qui s’imposent. Il y a bien entendu encore des indifférents ou des sceptiques, même s’ils ne l’expriment pas publiquement, mais ce n’est pas la seule explication. … mais échec dans la mise en pratiqueLes responsables d’entreprise et les responsables publics, quand on parle de développement durable, attendent aussi qu’on leur apporte des réponses en terme de méthodologies, de méthodes d’action, d’outils : Comment faire pour agir ? Comment identifier les 5, 6 points principaux d’un plan d’action de développement durable ? Comment en exprimer les objectifs ? Comment les mesurer, les comparer ? Comment former des hommes et des femmes à ces approches nouvelles, à ces manières nouvelles d’appréhender les réalités de l’économie et de la société ? Comment rendre compte aux citoyens ? Il faut bien admettre que nous ne disposons pour l’instant pas encore de toutes les bonnes réponses. Il existe bien sûr des indicateurs de développement durable. Un dispositif comme celui du GRI, par exemple, propose à des entreprises 156 indicateurs permettant d’évaluer ses performances en matière environnementale et sociale, alors qu’un chef d’entreprise recherche pour sa part une dizaine d’indicateurs utilisables, simples, compréhensibles par tous au sein de l’organisation. Il y a là un vrai problème d’outils et de méthodologies. Un besoin d’outils et de méthodologiesIl est donc de première importance de construire, d’enrichir la boîte à outils dans le champ du développement durable et d’apporter aux acteurs de la vie économique, de la vie publique, des méthodes aussi simples, aussi incontestables que possible pour agir, comparer, pour évaluer, pour disposer aussi de références, de benchmarks des bonnes pratiques et se les approprier. Cette étude marque une étape importante dans la construction de cette boîte à outils à travers l’empreinte écologique. Ce n’est pas le seul outil, et il n’est pas à l’abri de tout reproche, mais il permet d’avancer de manière concrète dans la voie d’une mise en œuvre effective du développement durable. Retour au sommaire
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Empreinte écologique
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